Mireille Blanc
Crédit Photo : Vincent Ferrané

Quelles sont vos influences ?

Giorgio Morandi, Luc Tuymans, Marlene Dumas, Karin Mamma Andersson, Edouard Manet, Henri Matisse, Karen Kilimnick, Wolfgang Tillmans, Jean Simeon Chardin, Walter Swennen, René Daniëls, Tomma Abts, Vincent Van Gogh, Man Ray, Pierre Bonnard, David Hockney, Gérard Gasiorowski, Ann Craven, Wayne Thiebaud, Kaye Donachie,

… et tant d’autres …

Vos obsessions ?

Je suis fascinée par l’étrangeté du réel, quand le familier, le banal, le quotidien surgit d’une manière autre, nouvelle, et que cela perturbe le regard. C’est ce que je recherche dans mon travail, questionner l’énigmatique présence des choses, quand elles apparaissent comme invues, jusqu’à tendre vers une certaine forme d’abstraction.

Parlez-nous de l'une de vos réalisations ou expositions dont vous êtes le/la plus satisfait(e) et/ou qui vous a rendu(e) heureux(se)

J’adore le moment de l’accrochage. C’est excitant, car il faut que les choses tiennent.

Les silences, les vides entre les peintures sont, dans mon travail, très importants. J’aime les échanges avec les commissaires d’exposition, les galeristes, et que l’exposition se construise dans des regards mêlés. C’est difficile de ne citer qu’une exposition, j’en ai plein qui me viennent en tête.

Elles ont toutes été importantes, à différents moments de mon parcours.

Emmenez-nous quelque part

Des rencontres et un atelier : celui de Philippe Cognée aux Beaux-arts de Paris, en 2005.

J’y ai rencontré mes amis-peintres Eva Nielsen, Marie Weisensel, Marine Wallon et Raphaël Barontini.

Nous échangeons depuis une quinzaine d’années maintenant, quasi quotidiennement.

Le travail de peintre est une pratique solitaire et le soutien mutuel et les regards critiques et sincères sont d’autant plus importants qu’ils enrichissent nos pratiques.

Légende Photo : Détail de “Zeppelin”